Un autre diaporama, aussi coloré et singulier, comme il se doit….
des toiles 2010
un peu plus anciennes mais avec la même dynamique….
SERGE DAVID ANGELOFF Artiste peintre singulier
Serge David s’est mis à peindre voici plus de sept ans. Il se confie : « Une amie m’avait offert un livre sur Chagall qui m’a ému. Ça m’a donné un déclic. Après un apprentissage de quelques mois à l’atelier des abattoirs à Toulouse où nous avons-exposé avec d’autres élèves, je me-suis lancé en autodidacte».
J’aime les choses colorées, déclare l’artiste. Je me sers très peu des pinceaux. C’est avec mes doigts que je façonne l’œuvre, généralement à l’acrylique sur toile.
Serge David Angeloff s’est installé à Montauban dans un atelier lumineux, spacieux où il passe le plus clair de son temps. Il a déjà exposé au Bazacle à Toulouse, au musée d’art contemporain des Abattoirs, à l’église Saint- Jacques de l’Hôtel-dieu et à l’espace Equart de Marciac (32).
LA DEPECHE DU 20 Octobre 2010
« Enfant, j’adorais faire des caricatures de BD au feutre. Par contre, la peinture me laissait indifférent ».
Le goût de Serge-David Angeloff a bien changé. Désormais la peinture représente une grande partie de sa vie et de son quotidien. Il expose d’ailleurs ses toiles à l’entrée de l’hôpital Rangueil jusqu’au 31 octobre. Une activité qui a pris toute sa force au décès de son père en 1989 : « A Mautauban, j’ai rencontré deux professionnels qui ont décelé chez moi une aptitude à la peinture, se souvient-il. Cela m’a donné envie de concrétiser cette activité. J’ai acheté des toiles, des pinceaux et j’ai commencé à peindre. Beaucoup. Avec frénésie et surtout beaucoup de couleurs ».
Une façon pour lui d’oublier le quotidien, de s’échapper du réel et de partir dans d’autres univers : « J’aime les couleurs vives comme le rouge, le bleu, le vert. J’aime leur puissance de vie, leur façon de s’imposer sur la toile. Elles m’aident à m’exprimer, à dire ce que je suis ».
Inspiré par Van Gogh et Chagall voire Soutine, Serge-David attaque sa 3e exposition : « Je connais des hauts et des bas. Certaines expositions plaisent beaucoup, d’autres moins. Tout dépend du public, de ses humeurs, avoue-il. Mais je ressens toujours le même plaisir. L’important est là ».
AZART
retrouvez Serge David Angeloff sur le bimensuel AZART de mai 2010
http://www.azart.fr/anciensnumeros.php
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